Le PDG de Polestar, Thomas Ingenlath, a un plan clair. Il s'agit notamment d'ajouter du contenu et de la valeur, même si les prix sont plus élevés.

La tâche qui attend M. Ingenlath n'est pas mince. Il n'est pas facile de prendre des parts de marché sur le marché automobile hautement concurrentiel d'aujourd'hui. Prendre des parts de marché à des acteurs majeurs du secteur des véhicules électriques tels que Tesla pourrait s'avérer encore plus difficile. Polestar a l'intention de faire quelque chose de nettement différent, ce dont nous avons eu un aperçu le mois dernier avec le lancement de la nouvelle berline 2.

Dans une récente interview accordée à Autonews Europe, M. Ingenlath a expliqué exactement pourquoi Polestar ne poursuit pas Tesla, comment il se différencie auprès des clients et ce que l'avenir lui réserve.

Plus précisément, en ce qui concerne la guerre des prix avec d'autres constructeurs automobiles, y compris Tesla, il reste sur ses positions : "Nous avons très clairement indiqué que nous n'entrerons pas dans une guerre des prix pour atteindre des objectifs de volume, car nous voulons maintenir notre position haut de gamme. Nous ne courons absolument pas après Tesla, qui veut avoir des usines X et des volumes de plusieurs millions."

Plus précisément, lorsqu'il s'agit d'une guerre des prix avec d'autres constructeurs automobiles, y compris Tesla, il reste sur ses positions : "Nous avons été très clairs sur le fait que nous n'allons pas nous lancer dans une guerre des prix pour atteindre des objectifs de volume, parce que nous voulons maintenir notre position haut de gamme. Nous n'allons certainement pas nous attaquer à Tesla, qui veut avoir des usines X et des volumes de plusieurs millions".

Thomas Ingenlath, Chief Executive Officer Polestar

Au contraire, M. Ingenlath estime qu'il est important pour Polestar d'être une entreprise ancrée dans la haute qualité plutôt que dans le bas prix. "Nous voulons que les Polestar 3, 4 et 5 consolident notre place dans le segment du luxe haut de gamme, plutôt que de produire des voitures plus petites et moins chères", explique-t-il.

Pour insister sur ce point, il souligne la façon dont Polestar a modernisé la 2 : "Nous l'avons améliorée et l'avons rendue un peu plus chère. Nous aurions pu faire exactement l'inverse, lui retirer de la valeur en lui donnant une batterie moins chère, un groupe motopropulseur électrique moins cher et en utilisant des matériaux moins chers, tout en gardant le même prix. Ou nous aurions pu suivre Tesla et ne proposer qu'un seul écran, ce qui nous aurait permis d'économiser beaucoup d'argent, car le moniteur placé devant le conducteur est coûteux. Mais nous ne l'avons pas fait.

Pour insister sur ce point, il souligne la manière dont Polestar a modernisé la 2 : "Nous l'avons améliorée et nous l'avons rendue un peu plus chère. Nous aurions pu faire exactement l'inverse et réduire la valeur de la voiture en la dotant d'une batterie et d'un groupe motopropulseur électrique moins chers et en utilisant des matériaux moins onéreux, tout en conservant le même prix. Ou nous aurions pu suivre Tesla et n'avoir qu'un seul écran, ce qui nous aurait permis d'économiser beaucoup d'argent, car l'écran situé devant le conducteur est coûteux. Mais nous ne l'avons pas fait.

Il espère que cette attitude démontrera l'amour du design et de la technologie, ainsi que la passion de Polestar pour le produit. Il pense que cela se traduira pour le client et, en fin de compte, conduira à une augmentation des ventes. Seul l'avenir nous dira si ce plan sera couronné de succès, mais il ne fait aucun doute que le "Polestar Day", qu'il a baptisé "Polestar Day", aura lieu dans le courant de l'année.

Source: Autonews Europe