L'entreprise, basée en Suède et présente au Royaume-Uni, a cité la faillite en août du fournisseur de pièces pour véhicules électriques Proterra et des complications avec son fournisseur de batteries comme facteurs limitant sa capacité de production et sa capacité à attirer suffisamment d'investissements.
Volta Trucks prévoit de déposer son bilan au Royaume-Uni prochainement.
Dans un communiqué, le conseil d'administration de l'entreprise a déclaré qu'il n'avait "pas pris cette décision facilement ou à la légère et qu'il était pleinement conscient de l'impact significatif que cela aurait sur la main-d'œuvre dévouée de l'organisation".
La société avait précédemment obtenu un financement d'environ 300 millions d'euros (316 millions de dollars) de la part d'investisseurs et avait fait état d'un carnet de commandes de plus de 5 000 véhicules.
Volta Trucks a choisi une usine autrichienne pour la production et progresse vers une fabrication à grande échelle.
Il s'agit de l'une des dizaines de start-ups de véhicules électriques qui ont vu le jour au cours de la dernière décennie, motivées par la relative facilité de développer un véhicule à batterie, par rapport à un véhicule à moteur traditionnel, et stimulées par un financement moins onéreux.
Ces dernières années, plusieurs autres start-ups de véhicules électriques ont recueilli des milliards de dollars de fonds d'investisseurs, mais beaucoup ont rencontré des obstacles pour parvenir à une production de masse. Avec la hausse des taux d'intérêt, la collecte de fonds est devenue plus difficile pour les startups, ce qui a conduit à quelques faillites dans le secteur, notamment celles de Proterra et de Lordstown.
Sources : Volta Trucks, Reuters