Les données d'immatriculation rapportées par Automotive News montrent qu'un total de 489 454 nouveaux VE ont été vendus par Tesla au cours de la période janvier-septembre, ce qui lui confère une part de marché massive de 57,4 %. En deuxième position, on trouve Chevrolet avec 50 160 immatriculations (5,9 %), Ford avec 46 547 ventes (5,5 %) et Hyundai en quatrième position avec 40 612 ventes (4,8 %). Toutefois, le total de Hyundai passe à 63 916 (7,5 %) si l'on inclut la marque Kia, qui a vendu 23 304 VE aux États-Unis au cours des neuf premiers mois de l'année.
Les ventes du Hyundai Motor Group ne sont peut-être pas stupéfiantes, mais elles montrent que la demande pour son portefeuille de VE reste forte, même s'ils ne bénéficient pas du crédit d'impôt pour les VE, ce qui signifie que beaucoup d'entre eux sont plus chers que les rivaux construits localement par des marques comme Tesla et Chevrolet. Le seul moyen pour les acheteurs d'obtenir le crédit d'impôt de 7 500 $ est de louer un nouveau VE Hyundai ou Kia, et la location n'est pas quelque chose qui intéresse tous les acheteurs de voitures.
Depuis l'année dernière, les constructeurs automobiles sud-coréens ont exprimé leur inquiétude quant à leur inéligibilité au crédit d'impôt. Le pays a qualifié les règles de la loi sur la réduction de l'inflation de "discriminatoires" et a exhorté le gouvernement américain à lui accorder des crédits d'impôt, même si ses VE actuels ne sont pas fabriqués aux États-Unis.
Bien que l'on ne sache pas si l'administration Biden fera une telle concession, Hyundai Motor Group travaille d'arrache-pied à la construction d'une énorme usine de 5,5 milliards de dollars en Géorgie, qui produira des VE sous les marques Hyundai, Kia et Genesis. La construction du site a commencé en octobre dernier et, lorsqu'il sera opérationnel, il aura une capacité annuelle de 300 000 véhicules. Le début de la production commerciale est prévu pour le premier semestre 2025.
Source : Automotive News