Au total, la vente représenterait environ 10 % de Denso, dont la moitié environ devrait provenir de Toyota. Dans le même temps, ses filiales Toyota Industries (qui fabrique des chariots élévateurs) et Aisin (qui fournit des moteurs, des groupes motopropulseurs et d'autres composants) vendront les actions restantes.
Parallèlement, Denso prévoit de racheter une partie des actions vendues afin d'éviter que le cours de son action ne tombe trop bas, selon Reuters. Toutefois, les actions de la société ont déjà chuté de 4,9 % à la suite des premières informations sur l'opération.
En septembre, Toyota détenait une participation de 24,2 % dans Denso. Par conséquent, Toyota restera le principal actionnaire de l'entreprise même après la conclusion de l'accord, en vendant environ 5 % des actions du fournisseur.
Si l'opération est approuvée, il s'agira de la deuxième plus grande offre d'actions au Japon cette année (après la vente d'actions de la Japan Post Bank) et de la transaction la plus importante dans l'industrie automobile depuis plus d'une décennie.
Comme ces actions n'ont pas été officiellement annoncées, Toyota n'a pas encore dévoilé publiquement les raisons de son choix. Néanmoins, l'entreprise accélère la production de véhicules électriques, une entreprise à forte intensité de capital en raison de la recherche et du développement ainsi que du rééquipement de la production qu'exige cette technologie de pointe.
Le constructeur automobile s'efforce de déployer de nouvelles gigapresses dans ses usines et de développer des VE à plus grande autonomie avec des technologies exotiques, telles que les batteries à semi-conducteurs, afin de rivaliser avec des constructeurs comme Tesla. Parallèlement, il prévoit de continuer à produire des véhicules hybrides et à hydrogène dans un avenir prévisible.
Source: Reuters