NanoFlowcell n'est peut-être pas un nom familier, mais la société a fait des apparitions dans les médias dans le passé, présentant régulièrement ses concept-cars futuristes au Salon de l'auto de Genève dans les années 2010. Bien que l'entreprise ait été relativement silencieuse ces dernières années, les travaux sur sa transmission électrique à électrolyte se sont poursuivis dans les coulisses. La division américaine de la société espère développer des applications spécifiques au marché pour la technologie et prévoit à terme de produire à la fois des voitures et du carburant aux États-Unis.
La production de carburant est un élément clé des plans de NanoFlowcell car ses concept-cars et prototypes n'utilisent pas de batterie traditionnelle. Au lieu de cela, ils sont alimentés par un combustible électrolyte appelé Bi-Ion, qui est fabriqué à partir d'eau de mer ou d'eaux usées comme base. L'eau est purifiée puis infusée avec des molécules Bi-Ion nanostructurées, qui sont décrites comme des "porteurs de charge développés pour stocker de manière portable l'énergie régénérative". L'électricité générée par ce liquide alimente les moteurs électriques.
Concept Quantino 25
Selon NanoFlowcell, les performances de ses véhicules sont impressionnantes. Le concept Quantino 25, un roadster 2+2 propulsé par quatre moteurs électriques de 80 chevaux, peut accélérer de 0 à 62 mph en seulement 2,5 secondes et a une autonomie de plus de 1 200 miles. Le carburant est stocké dans deux réservoirs de 33 gallons sous le plancher, ce qui, selon la société, améliore la maniabilité en abaissant le centre de gravité. Le Quantino 25 a un design visuellement saisissant, ressemblant à une évolution du modèle Quantino dévoilé en 2015, avec un panneau de toit amovible.
NanoFlowcell a déclaré que sa division américaine a commencé à explorer les moyens d'apporter du carburant Bi-Ion aux États-Unis, mais on ne sait pas encore quand (ou si) un véhicule électrique alimenté au Bi-Ion sera disponible. La société a également noté qu'elle avait déjà effectué des tests de sa technologie sur plus de 300 000 miles.
Source: NanoFlowcell