La société a signé un protocole d'accord avec l'American Farm Bureau Federation (AFBF), qui permettra aux agriculteurs d'utiliser des diagnostics officiels, des manuels, des outils et des formations. De plus, Deere n'exigera pas l'utilisation de centres de pièces et de service agréés et ne désactivera pas les verrous électroniques sur son équipement.
L'accord comporte certaines limites pour les agriculteurs. John Deere ne sera pas tenu de « divulguer des secrets commerciaux » ou d'autoriser des réparations susceptibles de désactiver les contrôles des émissions, de supprimer des dispositifs de sécurité ou de modifier les niveaux de puissance. De plus, les réparations ne doivent pas enfreindre la loi.
Cet accord a été conclu à la suite d'une pression politique croissante sur l'entreprise. Le président Biden a ordonné à la Federal Trade Commission de rédiger une réglementation sur le droit de réparer en 2021, tandis que certains États ont adopté leur propre législation en la matière. En ne se conformant pas à ces réglementations, Deere aurait dû faire face à des batailles juridiques qui auraient pu limiter ses opérations dans le pays.
D'autres marques technologiques telles qu'Apple, Google, Samsung et Microsoft ont déjà mis en place des programmes et des offres de réparation à faire soi-même, sur la même ligne. Le mémorandum est en vigueur depuis le 8 janvier, mais John Deere n'a donné aucun détail précis sur la manière ou le moment où les changements prendraient effet.
Source: Engadget