Dans une interview avec le magazine britannique Autocar, Moss a déclaré que Nissan visait à tripler les vitesses de charge jusqu'à 400 kW et à doubler la densité d'énergie tout en réduisant de moitié les coûts de production par rapport aux batteries lithium-ion actuelles. Le constructeur automobile collabore avec des scientifiques de l'Université d'Oxford et a déjà créé des cellules carrées de 10 centimètres, qui auront à terme la même taille qu'un ordinateur portable.
Les batteries à semi-conducteurs sont une nouvelle technologie dans laquelle tous les éléments liquides sont éliminés, ce qui, selon Moss, donne un avantage à Nissan. La société estime que les batteries à semi-conducteurs rendront plus réalisable le lancement de gros véhicules électriques tels que les camionnettes et les VUS. Cependant, Moss n'a pas révélé quel modèle de véhicule électrique spécifique serait le premier à disposer de batteries à semi-conducteurs et a déclaré qu'une toute nouvelle architecture serait nécessaire.
L'évolution de Nissan vers les batteries à semi-conducteurs ne signifie pas qu'elle a abandonné les batteries lithium-ion, selon Moss, qui estime que les deux technologies coexisteront pendant un certain temps. Une nouvelle génération de batteries lithium-ion devrait être disponible vers le milieu de la décennie, suivie d'une batterie sans cobalt en 2028.
Nissan n'est pas le seul constructeur automobile à proposer des batteries à semi-conducteurs. Toyota s'est engagé à lancer une voiture hybride avec des batteries à semi-conducteurs d'ici 2025, tandis que BMW devrait commencer la production pilote plus tard cette année et devrait avoir un véhicule de démonstration prêt avant 2025.
Source: Autocar