Le PDG de Tesla, Elon Musk, et le président français Emmanuel Macron se sont rencontrés cette semaine pour la deuxième fois en un mois, alors que les rumeurs se multiplient sur le fait que la société californienne de véhicules électriques va construire une autre usine quelque part en Europe. M. Macron encourage Tesla à la construire dans son pays et a publié un message simple sur Twitter, accompagné d'une photo de lui et de M. Musk. "Travaillons ensemble", dit le tweet.
M. Macron cherche à concilier son désir d'implanter une Gigafactory Tesla en France et le fait que les régulateurs français envisagent d'interdire Twitter jusqu'à ce qu'il se conforme aux réglementations de la loi sur les services numériques de l'Union européenne. Musk est propriétaire de Tesla et de Twitter.
Travaillons ensemble ! #ChooseFrance pic.twitter.com/6R01XT44rw
- Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 16 juin 2023
"Ce sera formidable d'avoir une usine Tesla en France, il y a eu beaucoup d'efforts et d'énergie pour s'assurer que c'est possible, et cela peut arriver", a déclaré le ministre français du Numérique, Jean-Noël Barrot, à CNBC. "Nous avons également investi dans un secteur (...) entier de batteries électriques, donc nous allons essayer de le convaincre que la France est le meilleur endroit possible en Europe pour établir la prochaine usine Tesla."
Tesla exploite actuellement une usine Gigafactory en Europe. Malgré les efforts de la France pour attirer cette première usine, Tesla l'a construite en Allemagne, la Gigafactory Berlin-Brandenburg. Musk a également rencontré le Premier ministre italien Giorgia Meloni cette semaine, et l'Espagne est également mentionnée dans des articles de presse comme un site potentiel pour une nouvelle Gigafactory Tesla.
"Aujourd'hui, la France est plus attractive que jamais", a déclaré Roland Lescure, ministre français de l'industrie, lors d'une interview radiophonique cette semaine. "Mais la concurrence avec d'autres pays est extrêmement féroce, c'est pourquoi nous mettons en avant tous nos atouts. M. Lescure a déclaré que les avantages concurrentiels de la France comprenaient une électricité verte et bon marché et des terrains prêts à l'emploi, avant d'ajouter que l'Espagne avait des atouts similaires.
