L'entreprise a plaidé coupable à des accusations de conspiration pour avoir violé la loi fédérale sur la qualité de l'air (Clean Air Act) et fraudé les États-Unis en trafiquant les systèmes de contrôle des émissions des camions diesel. Dans le cadre des sanctions, Sinister devra payer une amende pénale de 500 000 dollars et des sanctions civiles de 500 000 dollars. En outre, il lui est désormais interdit de fabriquer ou de vendre ces dispositifs de triche et elle doit détruire tout stock restant.
Le procureur des États-Unis, Phil Talbert, a souligné l'impact négatif de ces dispositifs sur la qualité de l'air et la santé publique, en particulier pour les populations vulnérables telles que les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de troubles respiratoires. Il a réaffirmé l'engagement de son bureau à poursuivre ceux qui privilégient le profit au détriment de l'environnement et du bien-être de la population.
Les documents judiciaires ont révélé qu'une part importante des revenus de Sinister provenait de ces produits illégaux, avec plus de 39 000 kits de défaite vendus entre octobre 2015 et juillet 2017. Fait choquant, près de 36 000 de ces kits désactivaient les systèmes de recirculation des gaz d'échappement des camions. Sinister ne s'est pas contenté de conseiller les clients sur la manière de retirer les produits de triche pour passer les tests d'émissions, mais a également fourni des instructions sur la manière de les réinstaller par la suite.
Bien qu'elle ait tenté d'étiqueter ses produits comme étant destinés à la course ou au tout-terrain, l'entreprise était parfaitement consciente que la majorité des acheteurs utilisaient les produits de suppression sur des routes publiques, et non sur des circuits de course.
Source : The Sacramento Bee
