Un homme de 98 ans reprend le volant grâce au programme "Young Driver"

À l'approche de son centième anniversaire, Don Mitchell défie les attentes liées à l'âge et ravive son amour de la conduite. Alors qu'il approchera du siècle l'année prochaine, Don prouve que l'âge ne dicte pas la capacité d'une personne à poursuivre ses rêves, en particulier ceux qui sont liés au plaisir de conduire.

Don a d'abord renoncé à son permis de conduire à l'âge de 94 ans, motivé par des préoccupations liées à la sécurité routière. Ayant savouré le plaisir de conduire pendant plus de 50 ans, il lui a été difficile, sur le plan émotionnel, de renoncer à cette liberté qu'il aimait tant. Pourtant, une opportunité inattendue s'est présentée à lui grâce au projet "Together We Can" de Yorkare Homes, dont le siège se trouve au Royaume-Uni.

Don a retrouvé ses compétences de conducteur avec l'aide du programme Young Driver, une initiative habituellement destinée aux moins de 17 ans. Organisé dans divers lieux privés à travers le pays, le programme Young Driver vise à offrir un environnement sûr et instructif aux conducteurs débutants. Le programme se concentre sur les techniques de conduite essentielles telles que la direction, le passage des vitesses, le freinage, la navigation aux intersections et aux ronds-points, ainsi que la maîtrise de l'art du stationnement en parallèle. Des études indiquent qu'une formation aussi précoce à la conduite responsable réduit la probabilité d'accidents chez les nouveaux conducteurs.

Curieusement, le programme Young Driver n'impose pas de limite d'âge et invite toute personne désireuse de reprendre le volant à le faire. Sur les 1,3 million de leçons dispensées au cours des 14 dernières années, Don Mitchell est le participant le plus ancien jusqu'à présent. Son expérience l'a conduit à la Defence School of Transport à Leconfield, près de Beverley, où on lui a fourni une Vauxhall Corsa, l'équivalent de l'Opel Corsa au Royaume-Uni, équipée de doubles commandes. Un moniteur de conduite agréé l'a accompagné sur le siège du copilote.

"J'étais ravi de pouvoir reprendre le volant, j'avais le cœur brisé à l'idée de devoir renoncer à mon permis. Ma voiture préférée était une Morris Minor, c'était une voiture merveilleuse et je pouvais faire tous les travaux d'entretien moi-même. Je pense qu'à 94 ans, je conduisais encore en toute sécurité, mais il y a un moment où il faut y renoncer. C'était génial de vérifier que je n'avais pas oublié toutes mes compétences de conducteur - et, comme pour le vélo, tout vous revient".

Source : Young Driver