Les voitures contiennent des airbags Takata défectueux qui peuvent exploser et libérer des éclats d'obus dans l'habitacle. Ce problème a entraîné 27 décès rien qu'aux États-Unis.
L'action de Nissan vise 84 000 véhicules qui n'ont pas encore été réparés sur un total de 736 000 unités rappelées depuis 2013. Afin d'éviter d'autres accidents, Nissan propose une réparation gratuite de ces airbags et fournit même des services de remorquage aux concessionnaires. Le défaut des airbags concerne un gaz propulseur appelé nitrate d'ammonium qui peut devenir dangereux avec le temps, entraînant de violentes explosions lors du déploiement.
Ces problèmes de sécurité ne sont pas l'apanage de Nissan. D'autres constructeurs automobiles, tels que Toyota et Fiat Chrysler Automobiles, ont également émis en début d'année des interdictions de conduire similaires pour leurs modèles du début des années 2000, et plus particulièrement pour le Dodge Ram 2003, en raison de problèmes identiques liés aux airbags Takata, qui ont directement entraîné des décès.
En outre, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) fournit une liste complète des véhicules concernés sur son site web. Pour ceux qui s'inquiètent de savoir si leur véhicule est concerné, une rapide vérification en ligne peut fournir ces informations essentielles.
Ce rappel remonte à près de dix ans, lorsque les constructeurs automobiles ont commencé à reconnaître les risques graves posés par la détérioration du nitrate d'ammonium contenu dans les gonfleurs d'airbags Takata. Malgré les nombreux rappels, de nombreux véhicules ne sont toujours pas réparés, ce qui représente un risque permanent pour les conducteurs et les passagers.
Source : Associated Press