Bien que le prix de vente officiel n'ait pas été divulgué, des rapports suggèrent qu'Avilon a payé environ 125 millions d'euros (135 millions de dollars) pour les activités russes de Volkswagen et l'usine située à Kaluga, qui a une capacité annuelle de 225 000 véhicules.
Le communiqué de presse de Volkswagen sur l'accord a été bref, mais il mentionne qu'il a reçu l'approbation des autorités gouvernementales russes. L'accord englobe la structure d'importateur de Volkswagen, y compris les activités de distribution et d'après-vente, ainsi que les activités d'entreposage et les services financiers, avec les employés qui y sont associés.
L'usine de Kaluga, dans laquelle Volkswagen a investi 774 millions d'euros et qui a commencé à fonctionner en 2009, a vu sa production cesser peu après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Malgré la fermeture de l'usine, les 4 000 employés sont restés sur le carreau, attendant avec impatience des nouvelles sur l'avenir de l'entreprise en Russie.
Les experts du secteur notent que de nombreuses grandes entreprises ont pris leur temps avant de décider de se retirer de Russie, compte tenu des vastes chaînes d'approvisionnement qu'elles avaient mises en place dans le pays au fil des ans. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a eu un impact considérable sur l'industrie automobile russe, entraînant une baisse de 77 % de la production automobile locale et incitant de nombreux grands constructeurs automobiles à se retirer complètement du marché.
Quant à l'accord conclu par Volkswagen avec Avilon, on ne sait pas s'il comprend une clause qui permettrait à Volkswagen de revenir sur le marché russe à l'avenir. Renault, un autre constructeur automobile, a vendu l'année dernière sa participation de 68 % dans le constructeur automobile russe AvtoVAZ pour une somme nominale de 1 rouble, tout en conservant une option de reprise des activités à l'avenir.
Source : Volkswagen, The New York Times