Bpifrance, la banque d'investissement du secteur public français, a passé la commande auprès des ministères français concernés. Electreon indique qu'elle mettra en œuvre le projet ERS avec les partenaires du consortium Vinci Autoroutes, Vinci Construction, Hutchinson et l'Université Gustave Eiffel.
Electreon participe à des projets similaires en Suède, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis, et l'entreprise dévoilera son "produit de nouvelle génération" en France. Parmi les nouvelles caractéristiques, Electreon cite une capacité de transfert d'énergie accrue - aucune donnée n'a été divulguée -, un logiciel supplémentaire pour la surveillance en temps réel et une architecture plus robuste conçue pour les couloirs de circulation denses sur les autoroutes publiques.
Electreon déploiera une route de recharge sans fil dynamique de deux kilomètres et une station de recharge sans fil fixe. Bien que l'infrastructure de recharge puisse prendre en charge tous les types et toutes les classes de véhicules, l'entreprise fournira un camion de 40 tonnes et un bus par l'intermédiaire de partenaires de l'industrie automobile. Electreon invite également "de nombreux partenaires automobiles de premier plan à bénéficier des nouvelles capacités de l'entreprise en matière de produits". On ne sait pas encore s'ils accepteront l'invitation et participeront au projet. Dans le passé, Electreon a réalisé plusieurs projets dans le secteur des véhicules commerciaux et a également travaillé avec Stellantis et Toyota.
La première phase du projet portera sur la recharge des flottes de véhicules électriques commerciaux pendant la conduite. Mais l'entreprise israélienne espère plus que deux kilomètres d'autoroute : l'objectif final est de déployer le système de route électrique sur toutes les grandes routes françaises afin de décarboniser le transport de passagers et de marchandises et de prendre en charge tous les types de VE, selon le communiqué.
"Les systèmes de routes électriques sans fil sont particulièrement prometteurs en termes d'impacts économiques et industriels", a déclaré Louis Du Pasquier, directeur en charge de la décarbonisation chez Vinci Autoroutes, "car ils peuvent décarboniser le transport routier grâce à la charge dynamique des véhicules électriques tout en réduisant la dépendance de l'Europe à l'égard des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries".
Source : Electreon