Dans une prévision actualisée partagée lors d'un événement commercial au début du mois et mise en ligne sur la plateforme médiatique de l'entreprise mardi, M. Toyoda a souligné que "l'ennemi, c'est le CO2", insistant sur le fait que les consommateurs devraient avoir la liberté de choisir leurs types de véhicules sans subir d'influence réglementaire ou politique. Il a souligné que les consommateurs devraient avoir la liberté de choisir les types de véhicules sans influence réglementaire ou politique. Ses remarques interviennent alors qu'il quittera son poste de PDG en janvier 2023.
Toyota Motor a été critiqué par ses actionnaires pour la lenteur de sa transition vers les véhicules électriques. L'entreprise a annoncé un plan de 30 véhicules électriques à batterie d'ici 2030, mais reste concentrée sur les véhicules hybrides, segment dans lequel elle a enregistré une augmentation de 30 % de ses ventes au cours des 11 premiers mois de 2023, pour un total de 3,1 millions d'unités.
Le nouveau PDG de l'entreprise, Koji Sato, anciennement président de Lexus, s'est montré favorable aux technologies des batteries. Cela pourrait être le signe d'une évolution vers une plus grande intégration des VE dans la stratégie de Toyota.
Contrairement à l'approche tempérée de Toyota, des concurrents comme Volkswagen ont pour objectif de lancer 70 modèles entièrement électriques d'ici à 2030. De même, BMW vise à fournir des véhicules électriques pour la moitié de ses ventes d'ici la même année.
Bloomberg prévoit un avenir plus radieux pour les VE en prédisant qu'ils représenteront 44 % des voitures particulières d'ici 2040. Toutefois, les tendances mondiales indiquent un ralentissement de l'adoption des VE dans un contexte d'incertitudes économiques. À ces complications s'ajoute le fait qu'environ un milliard de personnes dans le monde n'ont actuellement pas accès à l'électricité, ce qui met en évidence l'un des nombreux obstacles à une transition généralisée vers la mobilité électrique.