Les experts de l'IIHS ont répondu à une question fréquemment posée, à savoir pourquoi les tests de collision sont toujours effectués à une vitesse réduite de 64 km/h, alors que la loi autorise les voitures à rouler jusqu'à 137 km/h sur certaines routes des États-Unis.
Raul Arbelaez, vice-président de l'IIHS, a déclaré que, dans le contexte des essais de collision, la vitesse ne signifie pas une plus grande représentativité. L'objectif de la recherche est de rendre les voitures plus sûres dans les accidents courants. C'est pourquoi la vitesse moyenne à laquelle les accidents se produisent le plus souvent est sélectionnée à partir d'un vaste ensemble de données relatives à des incidents réels ayant entraîné des blessures graves.
Les essais à des vitesses élevées peuvent avoir un effet négatif sur la sécurité des voitures lors d'un accident moyen. Pour que la carrosserie résiste aux contraintes des accidents à grande vitesse, il faut la rendre plus rigide, ce qui aura des conséquences inattendues sur les incidents de faible gravité.
Par exemple, une augmentation de 16 km/h de la vitesse des essais de collision peut avoir un impact significatif sur la conception des véhicules. Bien que 80 km/h soit 25 % plus rapide que 64 km/h, la différence de gravité serait de 56 %. Selon M. Arbelaez, la mise au point de véhicules capables d'offrir une augmentation aussi faible de la vitesse des essais constitue un "changement significatif".
Source : IIHS